Dans un monde où les données valent de l’or, la souveraineté numérique s’impose tout naturellement comme étant un enjeu stratégique pour les entreprises et organisations.
Elle garantit le contrôle sur leurs informations sensibles, leur conformité aux réglementations et leur résilience face aux cybermenaces. En maîtrisant leurs infrastructures et leurs données, ces entreprises et organisations protègent leur compétitivité et renforcent la confiance de leurs partenaires et collaborateurs.
À l’heure de la transformation digitale, ignorer cette souveraineté, c’est risquer une dépendance technologique et des pertes économiques. Dans ce guide, nous explorons pourquoi adopter une approche souveraine est non seulement crucial, mais indispensable pour sécuriser l’avenir des entreprises et organisations en France.
1. Qu’est-ce que la Souveraineté Numérique ?
La souveraineté numérique se réfère à la capacité d’un pays, d’une organisation ou même d’un individu à contrôler et protéger ses données, ses infrastructures numériques et ses technologies, tout en préservant son indépendance vis-à-vis des puissances étrangères et des géants technologiques internationaux. Ce concept repose sur deux grands piliers : le contrôle des données et l’autonomie technologique.
- Le contrôle des données : préserver la confidentialité et la sécurité
Le premier pilier de la souveraineté numérique est le contrôle des données. À une époque où l’information est devenue l’une des ressources les plus précieuses, la gestion de cette donnée est cruciale. Il s’agit non seulement de collecter et de stocker les données, mais aussi de pouvoir les analyser sans être soumis aux lois et régulations étrangères.
En effet, de nombreux pays, notamment les États-Unis avec le Cloud Act, imposent des règles permettant aux autorités étrangères d’accéder aux données stockées sur leurs serveurs, qu’elles concernent des citoyens ou des entreprises non américaines.

Ce phénomène soulève des inquiétudes concernant la confidentialité des informations sensibles. Les citoyens et les entreprises risquent de voir leurs données personnelles ou stratégiques exposées à des acteurs extérieurs, parfois dans un cadre juridique qui n’est pas aligné avec les normes locales de protection des données.
C’est notamment le cas avec les acteurs européens. Le Vieux Continent est effectivement assez protecteur en la matière. Ainsi, le contrôle national des données devient primordial pour éviter toute ingérence extérieure, garantir le respect des droits individuels, et assurer une sécurité numérique à toute épreuve.
- L’autonomie technologique : libérer les infrastructures du Cloud étranger
Le deuxième pilier de la souveraineté numérique est l’autonomie technologique. Cela implique la possibilité de développer et de gérer des infrastructures numériques locales, sans dépendre des géants du cloud tels qu’Amazon Web Services (AWS), Google Cloud ou Microsoft Azure. Ces entreprises dominent actuellement le marché mondial de l’informatique en nuage, offrant des solutions qui peuvent, bien que pratiques, constituer un risque en termes de sécurité et de dépendance technologique.
L’autonomie technologique permet à un pays ou une organisation de concevoir, héberger et sécuriser ses propres solutions numériques, en minimisant les risques d’ingérence étrangère. Il s’agit également de promouvoir le développement et l’usage de technologies locales, comme les logiciels open-source ou les centres de données souverains, qui ne sont soumis à aucune législation étrangère..

- La résilience numérique : pour rester autonome sur ses stratégies
La résilience numérique est un pilier fondamental de la souveraineté numérique. Cela vise à garantir la robustesse des infrastructures et des systèmes face aux menaces et aux perturbations. Elle implique la protection des réseaux, des données et des services essentiels contre les cyberattaques, les pannes techniques ou les catastrophes naturelles.
Il s’agit d’un pilier absolument essentiel:
En 2024, l’ANSSI a du gérer 4.386 événements de sécurité professionnels, soit une hausse de 15% par rapport à l’an dernier. Avec le développement de l’IA et des nouvelles technologies, les risques sont de plus importantes. Il est donc impératif d’être près et surtout, de garder la main sur sa résilience digitale.
Une entreprise souveraine numériquement doit être en capacité de déployer des capacités de détection, de réponse et de récupération rapides pour minimiser les impacts de ces incidents. Cela inclut l’adoption de technologies sécurisées, la formation des acteurs à la cybersécurité et la mise en place de plans de continuité d’activité.
2. Les enjeux de la souveraineté numérique
La souveraineté numérique est devenue un enjeu majeur. En effet, alors que les nouvelles technologies occupent une place prépondérante dans la vie de tous les jours (que ce soit au travail ou en privé), il faut être en mesure de rester maître de ses données et de ses usages.
Pour les entreprises françaises et européennes, cela implique la capacité de contrôler et de protéger leurs données tout en préservant leur indépendance face aux acteurs internationaux. Les données d’une entreprise sont des actifs précieux, et leur sécurisation est essentielle pour protéger contre les cyberattaques et éviter toute intrusion indésirable.

Le stockage des données dans des centres de données étrangers peut exposer les entreprises à des risques juridiques, notamment en cas de demandes d’accès par des gouvernements étrangers. Ainsi, la souveraineté numérique permet de garantir que les données restent sous le contrôle de l’entreprise, dans un cadre juridique qui lui est favorable.
Une autre dimension importante de la souveraineté numérique est l’indépendance face aux géants du numérique tels que Google, Amazon ou Microsoft, dont les services sont largement utilisés par les entreprises. Cette dépendance peut limiter la liberté de choix en matière de technologies, de coûts ou encore de gestion des données. La souveraineté numérique permet de réduire cette dépendance en offrant des solutions locales adaptées, où l’entreprise garde un contrôle total sur ses outils et ses services.
La conformité aux régulations locales est également un défi important. Des législations comme le RGPD en Europe imposent des exigences strictes sur la gestion des données personnelles. Pour éviter des sanctions juridiques et financières, les entreprises doivent s’assurer que leurs pratiques de gestion des données sont en adéquation avec ces régulations. En choisissant une approche souveraine, les entreprises peuvent contrôler directement la gestion de leurs données, garantissant ainsi une conformité totale avec les lois locales.
Comprendre la Souveraineté Numérique
La souveraineté numérique repose sur deux principes essentiels : le contrôle sur les données et l’indépendance vis-à-vis des acteurs étrangers. Cela signifie que l’organisation doit choisir des solutions permettant de stocker et de gérer ses données de manière sécurisée, tout en restant conforme aux régulations locales. Pour une organisation, qu’elle soit publique ou privée, cela implique de pouvoir choisir ses outils collaboratifs sans dépendre des géants du cloud comme Microsoft ou Google, qui contrôlent la majorité des services cloud.

Enfin, la souveraineté numérique contribue à l’innovation locale. En optant pour des solutions souveraines, les entreprises favorisent le développement de technologies locales, ce qui peut stimuler l’innovation et renforcer les compétences numériques au niveau local. Ce modèle permet également de promouvoir des pratiques plus transparentes et éthiques dans l’écosystème numérique, renforçant ainsi la confiance des parties prenantes.
En résumé, la souveraineté numérique est bien plus qu’une question de sécurité. Elle est un levier stratégique pour garantir l’indépendance, la conformité et l’innovation des entreprises dans un environnement numérique de plus en plus interconnecté. Pour ces dernières, investir dans des solutions souveraines est essentiel pour assurer leur autonomie et pérennité sur le long terme.
3. Pourquoi la Souveraineté Numérique est-elle cruciale ?
Les enjeux de la souveraineté numérique vont bien au-delà de la simple gestion des données. En effet, ce concept touche également à la sécurité nationale, à la compétitivité économique et à la préservation des libertés individuelles.
Voici quelques raisons qui expliquent pourquoi ce concept est devenu un axe stratégique pour les pays du monde entier :
- Protection de la vie privée : Les citoyens veulent avoir le contrôle sur leurs informations personnelles et être assurés que leurs données ne sont pas utilisées de manière abusive, notamment par des acteurs étrangers dans le but d’être ciblés, principalement dans le cadre de publicités ciblées.
- Sécurité nationale : Les gouvernements souhaitent protéger leurs infrastructures critiques contre toute forme d’espionnage, de cyberattaques ou de manipulation extérieure. La dépendance à des fournisseurs étrangers crée des vulnérabilités en cas de conflits géopolitiques.
- Développement économique local : Encourager le développement de technologies locales et souveraines peut stimuler l’innovation, créer des emplois et réduire la dépendance à l’égard des grandes entreprises internationales. Cela permet également de garder une plus grande part de la valeur ajoutée dans le pays.
- Indépendance géopolitique : Les tensions géopolitiques actuelles, notamment entre les États-Unis et la Chine, ont montré que la dépendance aux technologies d’un autre pays peut avoir des conséquences graves, allant des sanctions économiques à des restrictions d’accès aux technologies. La souveraineté numérique permet de réduire cette dépendance et de maintenir une certaine forme d’autonomie stratégique.
4. Comment choisir un outils collaboratif respectant la Souveraineté Numérique?
Choisir un outil collaboratif respectant la souveraineté numérique est une démarche stratégique qui nécessite de prendre en compte plusieurs critères afin de garantir la protection des données, la conformité aux régulations et l’indépendance des entreprises. Voici les principaux éléments à considérer lors du choix d’un tel outil.
Tout d’abord, il est essentiel de vérifier où les données sont stockées. Un outil collaboratif respectueux de la souveraineté numérique doit proposer un hébergement local des données, dans le pays ou la région de l’entreprise, pour éviter toute interférence ou surveillance potentielle de la part de gouvernements étrangers.
Cela permet de s’assurer que les données restent sous contrôle national, conformément aux régulations locales, comme le RGPD en Europe. Il convient également de vérifier si l’hébergeur de l’outil respecte les normes de sécurité strictes, telles que la certification ISO 27001, pour garantir une protection optimale des données.

Ensuite, il faut examiner les conditions de confidentialité et de gouvernance des données. Un bon outil collaboratif doit offrir une transparence totale sur la façon dont sont gérées les données des utilisateurs mais aussi celles de la clientèle.
Les entreprises doivent s’assurer qu’elles ont un contrôle total sur leurs données, y compris les droits d’accès et la possibilité de les supprimer ou de les transférer si nécessaire. L’outil doit garantir que les données ne sont pas partagées avec des tiers sans le consentement explicite de l’entreprise.
Un autre critère clé à prendre en compte, est la conformité avec les régulations en vigueur. Le respect des lois locales et internationales relatives à la protection des données personnelles est essentiel. Il est donc crucial de vérifier si l’outil collaboratif respecte les législations telles que le RGPD, la loi sur la confidentialité des données, ou d’autres régulations spécifiques en fonction de la localisation de l’entreprise. De plus, l’outil doit permettre une gestion transparente des consentements et des données personnelles.

L’interface de l’outil et son intégration avec d’autres services de l’entreprise doivent également être pris en compte. Un bon outil collaboratif doit être simple à utiliser et offrir une interopérabilité avec d’autres systèmes déjà en place au sein de votre structure. Cela permet de maintenir une expérience fluide et cohérente, sans compromettre la sécurité des données.
Enfin, il est essentiel de privilégier un outil qui permet une personnalisation et un contrôle au niveau de l’administration. Cela permet aux responsables IT de définir des règles précises d’utilisation, de sécurité et de partage des données en fonction des besoins spécifiques de l’entreprise. En outre, un outil qui offre un support local en cas de besoin renforce l’autonomie de l’entreprise et sa capacité à résoudre rapidement des problématiques techniques ou de sécurité.
Pour choisir un outil collaboratif respectant la souveraineté numérique, l’entreprise doit s’assurer que celui-ci garantit un stockage local des données, une transparence totale sur la gestion de ces données, une conformité avec les régulations en vigueur, une interface facile à utiliser, ainsi qu’un contrôle personnalisé et une sécurité renforcée. Ces éléments permettront à l’entreprise de protéger ses données tout en maintenant son indépendance numérique.
5. Jamespot : une solution française pour assurer la Souveraineté Numérique
- L’histoire de Jamespot : Création et évolution de l’entreprise.
Jamespot est une société fondée en 2005, née de la volonté de proposer une alternative française aux solutions collaboratives dominées par des acteurs internationaux. Depuis sa création, l’entreprise a su évoluer pour répondre aux défis numériques de son époque. Jamespot a été conçu pour offrir une réponse locale et souveraine aux besoins des entreprises en matière de collaboration, tout en restant fidèle à son engagement envers la protection des données.

- Pourquoi la souveraineté numérique est au cœur des préoccupations de Jamespot : Vision et stratégie.
La souveraineté numérique est au cœur de la mission de Jamespot. Dans un contexte où la sécurité des données est de plus en plus menacée, l’entreprise place la protection et la gestion locale des informations au premier plan. À une époque où des acteurs étrangers contrôlent une grande partie des données des citoyens européens, il devient donc impératif de pouvoir garantir à la fois l’intégrité et le contrôle des informations.
Jamespot met un accent particulier sur la conformité avec les régulations européennes, en particulier le RGPD, tout en garantissant un respect strict des normes de sécurité. L’objectif est clair : permettre aux entreprises de se libérer des dépendances envers des fournisseurs étrangers et ainsi garantir que les données sensibles restent sous contrôle local, à l’abri des influences extérieures.

Les serveurs de Jamespot sont donc situés en France, et toutes les données qui y sont traitées respectent les normes européennes de sécurité, incluant les exigences strictes du RGPD (Règlement Général sur la Protection des Données). Cela permet aux organisations de s’assurer que leurs informations sont protégées contre tout risque de piratage ou d’espionnage, tout en restant en conformité avec les législations locales.
6 . CollabNext : Une alternative souveraine aux suites bureautiques et clouds américains
Porté par un consortium d’acteurs français de référence, CollabNext propose une solution innovante combinant suite bureautique collaborative et cloud souverain. Pensée pour répondre aux enjeux stratégiques des organisations publiques comme privées, cette plateforme européenne se positionne comme une alternative fiable, conforme aux standards de sécurité et au RGPD.

- Une solution conçue pour les besoins des organisations
CollabNext s’articule autour des trois piliers technologiques essentiels :
- IaaS (Infrastructure as a Service)
- PaaS (Platform as a Service)
- SaaS (Software as a Service)
Elle intègre une Digital Workplace complète, une suite de messagerie, des services cloud, et bien plus encore. Grâce à son approche modulaire, vous pouvez désormais commander directement des services PaaS et cloud sur la plateforme. Cette flexibilité facilite la migration depuis des solutions non européennes, tout en assurant une conformité renforcée avec les réglementations européennes, telles que le RGPD et SecNumCloud, référentiel de l’ANSSI.
- Un projet soutenu par France 2030

CollabNext s’inscrit pleinement dans le cadre du plan France 2030, une initiative gouvernementale stratégique destinée à renforcer la souveraineté et la compétitivité numérique de la France. Sélectionné dans le cadre d’un appel à projets en avril 2023, CollabNext incarne la volonté nationale de proposer des alternatives crédibles aux GAFAM.
En définitive, la souveraineté numérique ne relève plus d’un simple enjeu géopolitique ou technique : elle s’impose aujourd’hui comme un levier stratégique pour toutes les entreprises françaises soucieuses de leur autonomie, de leur sécurité et de leur compétitivité. Dans ce contexte, choisir des solutions collaboratives souveraines comme celles proposées par Jamespot, c’est faire le choix d’un numérique maîtrisé, aligné sur les valeurs françaises et respectueux des données. C’est aussi renforcer l’agilité et la performance collective, tout en restant acteur de son propre avenir numérique. Parce qu’en matière de collaboration et de souveraineté, les outils font la différence..
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La souveraineté numérique est un terme utilisé pour faire référence aux capacités d’une entreprise, d’un pays ou d’une région à garder le contrôle sur ses données, sur son matériel ainsi que sur les outils et logiciels utilisés.
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Le numérique est un terme complexe, qui recouvre de nombreux pans du secteur du digital. Le numérique renvoie, en effet, aux sciences et aux technologies de l’information ainsi qu’aux technologies de communication, peu importe leur nature (informatique, électronique, télécommunications). Le numérique, c’est aussi la souveraineté, le droit à la protection des ses informations les plus sensibles, la possibilité d’utiliser des outils et logiciels éprouvés, sécurisés.
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Une solution collaborative souveraine est un outil collaboratif, comme la Digital Workplace, l’Intranet ou le Réseau Social d’Entreprise qui répond aux prérogatives légales imposées par un état ou une région, comme l’Europe. Utiliser une solution collaborative souveraine permet aux entreprises et aux personnes l’utilisant (collaborateurs comme clients) d’assurer ou d’être certain que les données échangées seront notamment conservées en lieu sûr et ne seront pas revendues ou exploitées par des tiers.
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La souveraineté des données est partie intégrante de la souveraineté numérique, qui est un domaine plus large, englobant par la même occasion la souveraineté des outils, la souveraineté des stratégies à mettre en place, la souveraineté concernant la résilience, le droit à utiliser des technologies de communication éprouvées, sécurisées.